Toulouse : Urgence face au froid, le Parti Socialiste appelle à une mobilisation immédiate
Depuis plusieurs jours, les températures glaciales mettent en danger des centaines de
personnes sans abri dans notre ville parmi lesquelles des enfants, des femmes, et des
familles entières. Pourtant, la préfecture de Haute-Garonne n’a toujours pas activé le plan
Grand froid, alors que les nuits à Toulouse oscillent entre –2 et –5 °C depuis le début de la
semaine.
Près de 93 % des appels au 115 restent sans solution, et les accueils de jour et de nuit sont
saturés. La fermeture des douches municipales de Bonnefoy, fragilise encore davantage les
personnes en grande précarité.
Une situation inacceptable
Le refus de mobiliser les moyens et les dispositifs adaptés est incompréhensible.
Depuis plusieurs jours les associations alertent sur les risques vitaux que cette situation
engendre.
Les solutions existent : elles doivent être mobilisées immédiatement
Le Parti Socialiste de Toulouse exige des mesures concrètes et immédiates :
• L’activation immédiate du plan Grand froid pour permettre l’ouverture de nouvelles places
d’hébergement d’urgence.
• La création de places pérennes d’hébergement inconditionnel, à même de répondre à la
crise humanitaire qui se joue.
• Une collaboration renforcée avec les associations et collectifs locaux pour assurer un
soutien logistique et humain aux plus démunis.
Appel à la solidarité et à l’action collective
Nous appelons l’État et la mairie de Toulouse à assumer leurs responsabilités.
Malheureusement la municipalité préfère procrastiner. Le pôle d’innovation Sociale à
Matabiau – annoncé depuis 2023 – ne sera pas ouvert avant 2026.
L’inaction face au froid est synonyme de danger de mort pour celles et ceux qui dorment
dehors. Il est urgent de mobiliser les moyens nécessaires pour protéger les vies humaines :
il est temps d’agir.
Le Parti Socialiste de Toulouse réaffirme son engagement pour une société solidaire, où
personne ne doit être laissé de côté, encore moins face à des températures mortelles.
