A lire : l’appel des élus de la Haute-Garonne pour voter Anne Hidalgo ce dimanche, une femme forte et déterminée dont le programme lie le social, l’écologie et la démocratie, seule voie pour un avenir souhaitable.
Dans une tribune parue dans Libération, Claude Raynal, sénateur de la Haute-Garonne et président de la Commission des finances du Sénat, revient sur les raisons pour lesquelles les socialistes n’ont pas choisi le chemin de la censure.
En réponse à l’interpellation d’un député de la France insomniaque de la Haute-Garonne, nos députés et camarades Joël Aviragnet, Jacques Oberti et Arnaud Simion exposent, dans ce courrier clair et précis, les raisons pour lesquelles ils ont fait le choix de ne pas censurer le gouvernement malgré nos désaccords profonds avec sa politique.
La droite toulousaine avait promis de relever les grands défis actuels comme la crise climatique, la lutte contre la précarité, l’école, les transports ou la sécurité…
Dix ans après, les services publics et le pouvoir d’achat reculent, il devient de plus en plus difficile de se loger, de se déplacer, de se soigner…
Depuis plusieurs jours, les températures glaciales mettent en danger des centaines de
personnes sans abri dans notre ville parmi lesquelles des enfants, des femmes, et des
familles entières. Pourtant, la préfecture de Haute-Garonne n’a toujours pas activé le plan
Grand froid, alors que les nuits à Toulouse oscillent entre –2 et –5 °C depuis le début de la
semaine.
Face à une situation démocratique inédite, où aucune coalition ne dispose de majorité absolue à l’Assemblée nationale, nous avons conduit une négociation exigeante entre un gouvernement de droite et son opposition de gauche.
Nous avons fait cette proposition, non pas pour obtenir des postes, mais pour faire avancer notre pays et arracher des victoires pour les Françaises et les Français.
Il y a dix ans jour pour jour, au début du mois de janvier 2015, la France était victime du terrorisme islamiste.
Le 7 janvier, dans les locaux de Charlie Hebdo, 12 personnes étaient assassinées, dont huit membres de l’équipe d’un journal emblématique, satirique, indépendant et laïque que des terroristes ont voulu faire taire parce qu’il avait simplement usé de la liberté d’expression, celle née de la Révolution française et de la fin du délit de blasphème, pour publier des caricatures de Mahomet. C’est la première fois au monde qu’une rédaction était ainsi décimée.
Aujourd’hui, la justice rendra son verdict dans l’affaire des viols de Mazan. Mais aujourd’hui, au-delà des salles d’audience, au-delà des murs de l’oubli et du silence imposé, il est un verdict que personne ne pourra jamais effacer : celui de la dignité retrouvée, de la parole libérée et du courage incarné.
Mercredi, une majorité de députés de l’Assemblée nationale a voté la motion de censure présentée par la gauche.
Avec 450 participants au banquet républicain et une rencontre réunissant 200 nouvelles militantes et nouveaux militants, la journée militante de Blagnac, en présence d’Olivier FAURE, a été un véritable succès. Ce fut une belle opportunité pour se rencontrer, échanger et discuter de la situation politique dans une ambiance conviviale, témoignant d’un parti uni et fraternel.
Un grand merci à l’équipe fédérale et aux secrétaires de section pour l’excellente organisation de cet événement, qui en promet bien d’autres à venir.
Rencontres nouveaux militants (Photos Amara)
Rencontres nouveaux militants (Photos Delfyn Adam)
Banquet républicain (Photos Delfyn Adam)
Banquet républicain (Photos Amara)
Le contexte international est alarmant, avec des violations inacceptables des droits des femmes partout dans le monde. La récente élection de Donald Trump aux États Unis, dans un contexte de mise en exergue des masculinistes présage le pire pour les droits des femmes outre atlantique et nous rappelle que ces droits ne sont jamais acquis, nulle part. La montée de l’extrême droite se confirme également en Europe et rend nécessaire une action concertée à l’échelle mondiale pour protéger les femmes.
En France, chaque année, c’est 213.000 cas de violences au sein du couple et 94.000 viols ou tentatives de viols qui sont constatés. Une femme sur deux a déjà subi une violence sexuelle. Un tiers a déjà fait l’objet de harcèlement sexuel au travail. Seulement 1 % des viols ou tentatives de viols en France aboutiraient à une condamnation, créant de fait un sentiment d’impunité.
Face à ce constat, le gouvernement actuel n’a pas fait sienne la cause des femmes. La relégation du ministère de l’égalité femmes-hommes à un seul secrétariat d’État, l’absence de femmes aux ministères régaliens et la nomination de ministres s’étant opposés à l’inscription de l’IVG dans la constitution, nous inquiètent au plus haut point.
Le procès des viols de Mazan, dont nous saluons encore le courage et la force de la victime, Gisèle Pélicot, doit marquer un tournant historique pour les droits des femmes et contre la culture du viol. Nous appelons le gouvernement à prendre des mesures claires et fortes pour mieux protéger, accompagner et rendre justice aux victimes de violences sexuelles et sexistes.
Le Parti socialiste sera toujours l’allié des femmes et s’engage à lutter partout et tout le temps, en France et en Europe, contre les violences faites aux femmes. Le 23 novembre, aux côtés des associations et de la société civile, descendons dans la rue, partout en France, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.
POUR LUTTER CONTRE LES VIOLENCES
NOUS PROPOSONS
• 2,6 MILLIARDS € pour protéger les femmes victimes de violences
• TÉLÉPHONE GRAND DANGER : Un téléphone pour chaque femme en danger
• UN CONJOINT VIOLENT EST UN PARENT VIOLENT : Suspension automatique de l’exercice de l’autorité parentale
• C’EST AU CONJOINT VIOLENT DE QUITTER LE DOMICILE ! Pour l’éviction effective du conjoint violent
• NON AUX TORTURES ET TRAITEMENTS DÉGRADANTS DANS L’INDUSTRIE PORNO : Prise en charge des victimes du système pornocriminel
POUR MIEUX ÉCOUTER, ACCOMPAGNER
NOUS PROPOSONS
• FORMATION DES PROFESSIONNEL·LE·S AU CONTACT DES VICTIMES pour lutter contre la façon dont les stéréotypes de genre continuent, consciemment ou inconsciemment, de peser sur l’accueil (forces de police et de gendarmerie, magistrat·e·s, enseignant·e·s, professions médicales, personnels éducatifs).
• MIEUX PRENDRE EN CHARGE LES VICTIMES : Développer les dispositifs d’alerte et la facilitation du dépôt de plainte, notamment en dehors des commissariats.
• CRÉATION DE LIEUX D’ACCUEIL SPÉCIALISÉS OUVERTS 24H SUR 24 dans chaque département
• MISE EN PLACE DE TRIBUNAUX ET BRIGADES SPÉCIALISÉES pour traiter les violences faites aux femmes avec un officier de liaison désigné pour suivre chaque victime, l’informer de l’avancée de sa plainte et lui expliquer l’ensemble du processus
