Durant sa campagne électorale, Emmanuel Macron avait promis d’instaurer la vidéosurveillance dans les abattoirs et d’interdire la vente des œufs de poules élevées en cage d’ici à 2022.
De vifs échanges entre les députés dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 mai ont finalement mené à un vote contre différentes mesures qui auraient pourtant pu améliorer sensiblement les conditions d’élevage et d’abattage des animaux destinés à la consommation des français-e-s.
Ainsi, l’assemblée à voté contre :
– l’interdiction des cages pour les poules pondeuses et les lapins,
– l’interdiction de broyer vivants les poussins mâles et les canetons femelles dès la naissance
– l’interdiction de la castration à vif des porcelets
– l’étourdissement des volailles, des cochons et des animaux destinés à l’abattage
– l’interdiction des fermes usines qui pourront accueillir toujours plus d’animaux
– la limitation de la durée de transports des animaux vivants
– l’utilisation du sexage des œufs dans la filière ponte
– la mise en place du contrôle vidéo dans les abattoirs